Tournai : berceau de la jeune génération « classique ».

A l'origine de ce projet Romain Dhainaut, jeune violoncelliste, accompagné de ses deux acolytes, Simon Diricq (saxophoniste) et Clément Holvoet (violoniste), partent du constat suivant : « Les jeunes musiciens de la région de Tournai, font le tour de l'Europe pour des concerts et ne rentrent que très rarement en Belgique pour jouer ». D'où l'idée de faire naître un festival pour parler à cette jeune génération. Pour l'occasion, un partenariat avec le Conservatoire de Tournai et les écoles supérieures de la ville voit le jour.

Pour la première fois, Contrastes propose ainsi un temps pour les enfants : accompagnés par l'Ensemble Orchestral d'Arts² , ils pourront se divertir face au concert,qui leur sera adapté et expliqué.

Les oreilles plus averties profiteront d'un voyage temporel entre trois villes, Moscou, Paris, New York, chaque fois dans des contextes musicaux différents. Le festival débutera par la soirée musicale nommée Moscou, avec la présentation du Sacre du printemps d'Igor Stravinsky, œuvre qui a fait scandale au début du XX^ème siècle, tant à cause de la chorégraphie que de la composition musicale. Pour la deuxième soirée, intitulée Paris, trois concerts seront joués, Prélude à l'Après-Midi d'un Faune, Rhapsodie pour clarinette et piano de Debussy, Sonate pour hautbois et piano de Francis Poulenc et Octuor à corde de Georges Enesco. En guise de clôture, la soirée New York intègrera le jazz dans la musique classique grâce à Rhapsody blues, dont la musique à l'identité remarquable s'avère capable de transporter même les plus réfractaires.