Tout ça pour l'amour

De Edwige Baily et Julien Poncet. Un spectacle comme une ode à l’amour et aux auteurs et autrices qui s’adresse à toutes et tous : celles et ceux qui ont adoré découvrir la littérature à l’adolescence pour ne plus la quitter… et celles et ceux qui ont détesté.

« La littérature, c’est comme un p’tit cachet qui fait des bulles dans l’eau de la vie »

 

 

Edwige Baily y livre une performance passionnée et passionnante où elle incarne avec fougue deux facettes d’un même personnage. Une vieille prof de littérature truculente qui parle dans un verbe savoureux des écrivains et écrivaines tandis qu’en miroir une jeune professeure de français tombe amoureuse d’un de ses élèves. Évocation virevoltante de l’Antigone de Sophocle en passant par Flaubert, Rimbaud, Camus, Baudelaire, Vian… le spectacle s’inspire de l’histoire vraie d’une femme, enseignante dans les années 60, et d’un amour pur et absolu.

 

Tout ça pour l’amour, avec une comédienne magistrale et habitée par ses deux rôles, nous montre combien la littérature et l’amour sont essentiels dans notre vie.

« Nous avons voulu faire un spectacle drôle, émouvant, riche et qui raconte notre passion pour l’amour, la poésie, la littérature, le théâtre et la culture. Un spectacle qui nous ramène à l’endroit où tout a commencé : les moments de nos vies, souvent l’adolescence, où les mots ont commencé à nous parler, à nous faire prendre conscience du monde, la découverte à l’école des auteurs, des poètes et le moment étourdissant où nous comprenions qu’il était possible de penser par nous-mêmes… Et c’est chaque fois par un choc émotionnel que les choses arrivaient : un enchaînement de trois petits mots l’air de rien, une phrase, une strophe, un vers, qui d’un coup soudain apportent une révélation. »

 

 La représentation est une déferlante d’humour, d’intelligence, de verbe porté haut, de vie. Le coeur exulte. C’est épatant.

Télérama

Changeant de voix, de visage, d’apparence, transformant une salle de cours en parcours d’obstacles, Edwige Baily emporte tout sur son passage, dans l’humour comme dans le drame.

Le Soir