Poucet
Lorsque l’on découvre un monstre sous son lit, il y a trois façons de réagir…
On peut se cacher sous les couvertures, fermer les yeux très fort en le suppliant de disparaitre. Ça c’est pour les faibles, les trouillards, les lâches, en un mot… les enfants.
On peut aussi décider de construire un lit sans pied, avec le matelas au ras du sol ou de boucher l’espace sous le lit avec de grands tiroirs remplis de vieux habits pour empêcher le monstre de s’y installer. C’est la solution des pragmatiques, des fatigués, de ceux qui ont réponse à tout, qui ont toujours raison, en un mot… des parents.
Ou alors on peut aller voir le monstre pour causer deux minutes et savoir s’il n’y aurait pas une possibilité de se faire aimer. C’est ce que font les orphelins, les perdus, ceux qu’on a abandonnés. “C’est ce que je ferais, moi, Poucet”.
Mêlant jeu d’acteur, marionnettes de bois et public, Didier Balsaux nous emmène dans sa forêt de souvenirs : l’abandon, l’ogre, les bottes de 7 lieues évidemment. Il rit noir dans sa barbe blanche et, avec une tendresse infinie, nous convie à déposer nos petits cailloux trop lourds à porter.
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Écriture: Nicolas Turon, Didier Balsaux
Jeu, marionnette : Didier Balsaux
Script doctor : Corinne Klomp
Mise en scène : Jean Lambert, Didier Balsaux
Direction d’acteur : Jean Lambert
Regard extérieur : Benoit Devos
Scénographie : Emilie Cottam
Création lumières : Manu Maffei
Création des marionnettes : Didier Balsaux
Réalisation scénographie : Basile Simenon, Didier Balsaux
Composition musicale : Yves Chomez
• Avec la participation de la chorale des enfants de l’Académie de musique de Jodoigne dirigée par Séverine Delforge
• Avec la participation de Jean-François Durdu (violon), Sophie Bailleux (clavier), Eric Tarantolla (trombone), Félicien Chomez (trombone), Yves Chomez (banjo)
Montage son, bruitage : Themis Noben
Régie plateau : Themis Noben
Conception visuelle, graphisme : Michel Boudru
Diffusion : Julie Dupont
Publié le 05/02/2024