Le Comte Ory
Le comte de l’intitulé est un séducteur impénitent, façon Don Juan, qui n’hésite pas à se déguiser en sage ermite ou en religieuse pour approcher les femmes dont les maris sont partis à la croisade. Et notamment la belle Adèle, elle-même amoureuse d’Isolier, qui, sous ses habits de page, est en réalité une femme.
Mené à un train d’enfer par la metteuse en scène Karine Van Hercke (qui signe aussi la scénographie et les costumes), Le Comte Ory joue sur le ressort comique du travestissement et sur la sensualité de la musique pour déclencher les rires et créer le trouble.
Mensonges et jeux de dupes, griseries et grivoiseries s’entremêlent de plus belle jusqu’à ce que les Croisés reviennent et que la morale soit sauve. Un opéra léger et épicurien.
Publié le 26/03/2024