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théâtre

La bonne parole du curé Meslier

La bonne parole du curé Meslier (2017)
A l'aube du siècle des Lumières, le curé du village d'Etrépigny (Ardennes françaises) laisse à sa mort un volumineux Mémoire manuscrit de ses "pensées et sentiments". C'était une bombe ! Elle éclate enfin aujourd'hui. Car son Mémoire constitue la critique complète des incohérences, des abracadabrances bibliques, évangéliques et monothéistes.

C'est aussi la première théorie de l'athéisme, du matérialisme philosophique, et la seule œuvre française d'avant la Révolution à proposer un projet et un programme concret de libération des masses.

Meslier, l'humaniste, comprenait le peuple quand il lui glissait à l'oreille que "tous les grands de la terre et que tous les nobles fussent pendus et étranglés avec des boyaux de prêtres."
Pour lui, abattre la féodalité et l'absolutisme royal passait par renier l'Église qui les soutient et les bénit. Pour cela, il fallait démystifier les religions, annihiler le dieu des hommes...

Dans une langue à la fois modernisée et d'une grande fidélité au texte de Meslier, Jean-François Jacobs laisse exploser "la bonne parole" de ce curé détonant, dans le corps et la voix duquel se fond - et se confond - Alexandre von Sivers .

Publié le 15/11/2017


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