CHOEUR D’HOMMES DE SARTÈNE

Ses cinq chanteurs, de formation classique, donnent un son particulier au chant traditionnel, sous la direction de Jean-Paul Poletti. Les voix équilibrées s’offrent dans une évidente subtilité, se complètent dans un maillage savant, ancrées mais s’allégeant par leur lyrisme.

Le programme est varié, entre profane et sacré, véhiculant l’émotion et une certaine idée de l’âme corse. Et sur la scène d’Équinoxe, ils invitent le trio féminin Unio pour partager quelques pièces. Avec notamment Giramondu, titre révélé aux J.O. d’Albertville en 1992 et qui a fait le « tour du monde ».

Créé à partir de polyphonies ancestrales, il symbolise la marche du monde avec ses cercles éternels dans une ronde musicale incessante. On entendra aussi la Passion de Sartène, des chants qui lorgnent du côté du bel canto italien, d’autres à trois pour dire les travaux,

les peines ou la joie, et des compositions nouvelles. Pour aimer la Corse, cette montagne dans la mer, ses couchers de soleil, ses ruisseaux, ses odeurs…