0a3eeafe91599e67771e562bcff4d535bf151995
247b43299578fd7f799794d3b6ae2a332e52fd54
C5c165b040791aafc55a79bd82e90a5ee377bcd7
89a3e6e56e2ae67faa148402436c7b622af0d732
Fermer
cinéma

Le dernier rempart

B2fb7e87b2441883669f34d39c1a2142cf52d99b

En plein jour de repos dans la bourgade tranquille au cœur de laquelle il s'est retiré, le shérif Ray Owens apprend qu'un dangereux fugitif, le baron de la drogue Cortez s'apprête à rejoindre le Mexique en traversant sa petite ville. Apprenant que les hommes du FBI ne pourront être là à temps pour le seconder, il décide de tout mettre en œuvre pour l'arrêter.

Puisant sans vergogne dans les films d'actions à la sauce rétro des années 80, Le dernier rempart ne compte clairement pas sur son scénario (totalement téléphoné une fois l'exposition des personnages passée) pour faire la différence. Il en fait au contraire un outil de complicité avec son spectateur déroulant des rebondissements attendus au fil d'une réalisation boostée à l'adrénaline. Il faut dire que derrière la caméra, Kim Jee-Woon, loin de sa Corée du Sud natale, s'il ne calme en rien ses ardeurs filmiques - cadrant parfaitement en cela avec le ton du film - laisse un peu en retrait son décalage et sa fantaisie coutumières. Devant la caméra Schwarzenegger assume son âge et balance, comme le reste d'un casting soigneusement choisi, bons mots et clins d'oeil au fil de scènes d'actions qu'il assume comme il peut du haut de ses 65 printemps. Sans révolutionner le genre, l'expérience américaine de Kim Jee-Woon s'approprie un genre en y insufflant ce qu'il faut de pêche et de fraîcheur pour rendre cette énième aventure d'Arnold le flingueur suffisamment distrayante.

Publié le 24/01/2013 Auteur : Guillaume B.


Mots clés : cinéma