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expos

Gérard Garouste, invité du BAM (Musée des Beaux Arts de Mons)

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Après l'effervescence de Mons 2015, la ville confirme sa volonté de profiter de l'effet Capitale Européenne de la culture. C'est donc, notamment, à l'exposition Gérad Garouste du BAM (le musée des Beaux Arts de la ville) que revient cette mission.

 

Gérard Garouste est un familier de la ville. Mons lui doit la rampe en bronze figurant Saint Georges et le dragon située en face de l'Hôtel de Ville et en 2000 il réalisait la fresque représentant le fameux Doudou dans la salle des mariages. Un thème en adéquation avec les inspirations de l'artiste, imprégnées de l'imaginaire des contes et de la religion, deux domaines qui ne font d'ailleurs « aucunes différences. L'intérêt, c'est qu'il ne s'agit pas d'une vérité historique. Ce qui est vraiment intéressant, ce ne sont pas les histoires elles-mêmes mais leur interprétation », comme l'explique l'artiste. Une conviction aussi forte que celle qui l'anime depuis ses débuts, à la fin des années 70 : « l'art pour l'art, la glorification de l'artiste, ce n'est pas ça l'art. L'art est au service de quelqe chose. ». Gérard Garouste se place en porte-à-faux avec les peintres de sa générataion et s'oriente vers une peinture figurative : c'est ce qui fera, avec ses cycles thématiques autour de Cervantès, Dante, les contes ou encore la psychothérapie, sa marque de fabrique.

 

C'est d'ailleurs un perçu de ces cycles que donne à voir le BAM : « l'exposition est un parcours transversal et n'est absolment pas une rétrospective, rappelle Bernard Marcelis, co-commissaire d'expo. Il s'agit de parler des œuvres majeures et de s'appuyer sur un important travail de médiation. ».

Au fil de 8 salles, le visiteur traverse ainsi différents univers, en passant par « les indiennes », de « grandes peintures flottantes », ni tapisserie, ni tableau mais plutôt décors sur toile, une sorte de chapelle aménagée pour présenter quelques cartons, grandeur nature, qui ont servi à la réalisation des 46 vitraux de l'église Notre-Dame de Talent (autour de Dijon), ou encore par une salle dédiée à la Divine Comédie de Dante, où l'on constate une métamorphose du style de l'artiste.

 L'expo se termine sur « La Chambre des Connaissances », où sont présentées quelques ouvrages fondateurs dont la lecture est influencé le travail du peintre.

 

Un fin qui n'en est d'ailleurs pas vraiment une : à l'étage, on peut voir une installation monumentale inspirée du Cinquième Livre de Rabelais. Une forme circulaire empêche le visiteur d'avoir un accès direct à l'intérieur de ce qui figure La Dive Barbuc. Charge au visiteur de se rapprocher pour scruter ce qui s'y passe grâce à de petites ouvertures.

 

L'expo se poursuit aussi à quelques centaines de mètres du musée, dans la salle Saint Georges. Là, c'est un labyrinthe qui est installé. Ici aussi, impossible d'appréhender toute l'oeuvre d'un seul coup d'oeil. Il faut arpenter des dizaines de toiles pour comprendre le message de l'artiste : le labyrinthe est à l'image de la vie, qui laisse place au hasard et à la rencotre, mais toujours, avec l'humain au cœur.

 

Publié le 25/10/2016 Auteur : Bérangère Deschamps

Jusqu'au 29 janvier 2017. Du mardi au dimanche de 10h à 18h.
6/9 euros

http://www.bam.mons.be

065/40.53.25

Rue Neuve, 8 - 7000 Mons.

L'occasion, aussi, de découvrir une (petite) sélection des quelque 5000 œuvres du BAM, stockées à l'artothèque. Car le BAM constitue un musée hors du commun : très peu, voire aucune, des œuvres de sa collection y sont exposées. Une jauge qui dépend de la place occupée par les expositions temporaires. Notons qu'il reste un étage encore inoccupé qui pourrait peut-être finir par être dédiée aux collections du musée.

Sur présentation de votre ticket de l’exposition Garouste, bénéficiez du tarif réduit sur l'entrée à l’exposition Rebel Rebel Art + Rock au MAC’s (du 23.10 au 22.01.2017) et Lionel Jadot. Mixed Grill au CID (du 18.09 au 04.12.2016) / www.grand-hornu.eu / et sur l'entrée au Musée du Doudou (pendant la période de l’exposition) / www.museedudoudou.mons.be