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concerts

Dylan Carlson

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L’âme damnée du drone rock s’offre une parenthèse à travers un album solo, Conquistador, austère et assez grandiose. Visions nocturnes et chair de poule.

Rescapé des âges farouches du grunge, intime de Kurt Cobain, Dylan Carlson a élevé le drone rock à un niveau ultime via ses géniaux Earth. En solo, Carlson conserve ses fondamentaux obsessionnels et son jeu de guitare reptilien. Là où le format groupe lui offrait puissance et profondeur, l’aventure solo développe une belle intimité dans l’écho de la solitude. Puisant dans le folk et le blues, Carlson convoque les outlaws, des Amérindiens aux Afro-Américains en passant par les rednecks, un peu à la manière d’un Bill Frisell avec qui il collabora. En cavalier seul, épaulé par  Emma Ruth Rundle et Holly Carlson, cette échappée se savoure sur la durée, la lenteur, mais jamais les coyotes de l’ennui ne s’approchent de ce foyer crépusculaire.

Publié le 22/03/2019 Auteur : Bertrand Lanciaux

Jeudi 28 mars, 20h30, 10€
La Malterie
42 Rue Kuhlmann, Lille
www.lamalterie.com


Mots clés : folk Drone blues rock