Mathilde, Les bonbons, Ne me quitte pas... Des airs, des paroles bien connus, et des œuvres plus discrètes telles Jean de Bruges (« un poème symphonique »), issues de rétrospectives posthumes ou des Marquises, dernier opus de l'artiste. Mine de textes et de personnages « nous renvoyant à notre propre vie » compilés à travers une « succession de petites histoires », plongé dans une atmosphère « brélienne », genre Port d'Amsterdam. L'idée ? « S'accaparer les textes pour les vivre à sa façon, en s'attachant à son personnage plutôt qu'à celui de Brel ». Loin d'imiter la puissance, l'émotion narratives caractéristiques du chanteur.
« La première fois que je l'ai vu, à 17-18 ans, j'ai pris une claque, poursuit le metteur en scène Francis Brel (ça ne s'invente pas). Il m'a fait ouvrir les yeux vers d'autres mondes... je suis parti dans le théâtre peut-être aussi grâce à lui ». Ça valait bien un spectacle.