Bienvenue aux côtés de Louis, apprenti teinturier habitant à Dottignies. Nous sommes, a priori, autour des années 60. Louis, amoureux de Marie, décide de partir à sa rencontre. Et pour ça, il doit traverser la ville. Nous voici donc partis à ses côtés pour une balade de 35 minutes environ, sur fond de musique jazzy (composée par Dominique Morest). Le départ se fait dos au bâtiment de La Prairie (rue du Sous-Lieutenant Catoire), « les pieds sur le sentier ». Ensuite, ce sont des anecdotes de quartier (« des petits chemins surélevés devant chaque maison pour que les gens puissent rentrer chez eux » / « c'est près d'ici qu'un homme a disparu (…) C'était l'hiver, le ruisseau était gelé. On a juste retrouvé son vélo, mais aucun trace de l'homme »...) se mêlent aux indications topographiques. Longer l'usine pour arriver à la rue Gabrielle Petit, née à Tournai, petite lingère s'engageant dans la Résistance pendant la Première guerre mondiale, espionne chargée de rendre des comptes sur les allers et venues des Allemands, emprisonnée à Bruxelles et fusillée en criant « Vive la Belgique ! », rejoindre la Chapelle, la gare qui permettait d'emmener les amoureux au Mont-de-l'Enclus mais qui n'est plus en activité, le Café de l'Univers, la rue Saint Léger, évoquer la main du clocher de l'Eglise de Dottignies... Les anecdotes historiques, très (trop ?) souvent interrompus par les digressions amoureuses de Louis nous mènent, tranquillement à l'autre bout de la ville via un trajet accessible aux fauteuils et aux poussettes.
Et Marie finalement, est-ce que Louis la retrouve ? Réponse à la fin de la visite...