C5c165b040791aafc55a79bd82e90a5ee377bcd7
89a3e6e56e2ae67faa148402436c7b622af0d732
Fermer
concerts

Lisza

Lisza (2020)
Le premier album de Lisza s’appelle ‘La vie sauvage’, un titre à l’image d’un itinéraire insoumis, presque improbable. Amoureuse des mots, passionnée de littérature, l’artiste s’est détournée des pages pour écrire sa propre histoire en quelques couplets finement ciselés. Comme une pulsion qui, inévitablement, conduit à la musique.

Un univers qu’elle aborde d’abord à l’instinct. Parce que Lisza est comme ça : elle prend les choses comme elles viennent, dans l’instant.

Au printemps 2014, sa route croise celle du chanteur belge Vincent Liben. Séduit par ses chansons, ce dernier imagine des arrangements sur-mesure. De nouveaux paysages s’offrent alors aux compos. Car si tous les airs se fredonnent dans la langue de Françoise Hardy, Lisza ne cache pas ses envies d’ailleurs. Balayées par d’incessants vagues à l’âme, les mélodies s’étirent ici sous un soleil couchant : une fin de journée pour se souvenir des ritournelles de Cesaria Evora, Selda, Lhasa ou Astrud Gilberto.

Le couple y a trouvé un bel équilibre, Liszasignant textes et mélodies, Vincent imaginant les orchestrations pour leur faire prendre toute leur dimension. Mis en son à la maison, peaufiné par Rudy Coclet (Arno, Girls In Hawaïï) et Lionel Capouillez (Stromae), le premier album de Lisza découle d’un dialogue permanent entre le chant et les instruments. ‘La vie sauvage’ est un élan de liberté, un parfum d’avant, un disque d’aujourd’hui. Conscient de l’époque, mais préservé de la violence du monde moderne, l’album enferme onze titres à la grâce éternelle. Dans ses chansons, Lisza court après l’innocence, la naïveté de l’enfance, une certaine insouciance. Sa musique donne du sens aux utopies, du corps à la nostalgie. Mieux qu’un rêve éveillé : une nouvelle réalité.

Publié le 11/09/2020


Mots clés :