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Guerrières !

Guerrières ! (2023)
Guerrières est un festival qui revendique une programmation exclusivement féminine. Guerrières prend à bras le corps ces questions essentielles que sont l’équité, la représentativité, la diversité, et la question des privilèges.

C’est par ce prisme qu’il s’est construit, porté par les préoccupations féministes larges : le droit des femmes, la lutte contre les inégalités de race, de genre et de classe, l’émancipation, la liberté de disposer de son corps et de son esprit, l’absence de dogmes et de tabous.
 
Par ailleurs, la question de la lutte contre les privilèges doit rester centrale. Il faut veiller, être en alerte. En 2023, la seule présence des corps blancs sur des plateaux de théâtre n’est plus envisageable.
 
Ce qui se dégage clairement de cette édition, c’est un besoin vital pour la plupart des artistes présentes de prendre possession du plateau, elles-mêmes, et de nous livrer leurs parcours de combattantes, en proximité, en simplicité, en confiance.
 
Le festival s’ouvre avec une création maison, RAGE d’Emilienne Flagothier. Première à Mons avant Bruxelles, Théâtre National. En clôture, AMAZONES, sept danseuses nues sur un plateau sont chorégraphiées par Marinette Dozeville.
 
Entre les deux, au Théâtre le Manège et à la Maison Folie, on parle d’autodéfense (Toujours de 3/4 face, Loraine Dambermont), de transition de genre (LILITH(s), Lylybeth Merle); des clichés véhiculés quand on est une femme, noire, et ronde (La Freak, Sabine Pakora) ; de reconquête de soi ; de résistances et de solidarités. (Un retour, Consolate ; Femme flamboyante, Rokia Bamba; Brûler Danser, Lisette Lombé et Cloé du Trèfle).

Publié le 03/02/2023


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