Le musée ADAM (Bruxelles), pour remonter aux origines du monde plastique

« L'ADAM a accueilli 25 000 visiteurs en un an : bien sûr nous espérions plus, mais la plupart des musées ont enregistré une baisse de 40% de leur fréquentation l'année dernière. Alors ce n'est pas mauvais malgré tout » explique Henri Simons, directeur de l'asbl Atomium – ADAM. Pour repartir sur de nouvelles bases, outre une nouvelle campagne de communication, le lieu va proposer 3 expositions temporaires autour d'un thème : la modernité. « La modernité semble une évidence, souvent perçue comme l'unique façon d'être reconnu : celui qui n'adhère pas à la modernité est hors-circuit. Mais finalement, la modernité ne serait-elle pas simplement une utopie ordinaire ? ».

Avec The Bauhaus (en collaboration avec le Vitra Design Museum), l'idée est d'exlorer le mouvement (né en Allemagne en 1919) en observant les classiques et en voyant son impact encore aujourd'hui.

The Paper Revolution sera la première exposition de graphic design présentée au ADAM (collaboration avec le musée du design de Moscou). L'expo se fondera majoritairement sur des affiches et des couvertures de livres pour parler de typographie, de photomontages ou encore d'art abstrait.
Quant à l'exposition Panorama, elle s'appliquera à réunir une série d'acteurs institutionnelles pour raconter l'histoire du design en Belgique depuis l'Art Nouveau. « Ce sera un regard sur plus de 100 ans d'histoire à travers des objets ».

Du côté de la collection permanente (une collection de 2000 objets, tous en plastique, de 1960 à nos jours) , on notera le partenariat renouvelé avec le CNAP (Centre Nationl des Arts Plastiques), une nouvelle collaboration avec le Grand Hornu et la concrétisation d'un projet « vieux comme le musée » : la plasticothèque. Il s'agira d'une matériauthèque pensée pour remédier à la frustration de ne pas pouvoir toucher les objets présentés.

Autant d'arguments pour insuffler une nouvelle dynamique à un musée encore à la recherche de ses marques.